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Posté par : ibigroup
Catégorie : Business

Mes chers amis,

Après l’étape de l’Indonésie où j’ai participé le 20 août dernier au Forum Indonésie/Afrique sur le financement des infrastructures.
Après le succès incontestable de la chaux agricole (faranogo) de l’usine STONES, grâce à laquelle nous avons doublé le rendement de tous les produits agricoles de notre pays a savoir le mil, le maïs, le riz et du coton pour ne citer que ceci, au plus grand bonheur des paysans Maliens qui l’on adoptés.
Malgré cette avance agricole innovante avec ses résultats palpables, je demeure insatisfait car selon nos recherches, beaucoup de pays asiatiques qui ont du reste des sols et des climats moins propices au nôtres ont des rendements meilleurs.

L’exemple le plus frappant est celui de la chine qui fait 6 tonnes de coton graine à l’hectare. Ce qui a permis à la chine d’être le deuxième grand producteur de coton au monde avec 15 millions de tonnes graine par an devant les Etats-Unis d’Amérique qui sont à 11 millions de tonnes de coton graine par an. Cela nous interpelle quand nous comparons ces chiffres à ceux du Mali parmi les premiers producteurs en Afrique et qui recherche désespérément les 700 mille tonnes de coton graine par an avec un rendement moyen de 1 tonne à l’hectare. Cela montre à suffisance que nous avons encore du chemin à faire

Ainsi donc, pour aller confronter cette réalité, comprendre les raisons ou du moins la technique utilisée par les paysans chinois pour atteindre ce résultat ( 6 tonnes à l’hectare ), je me retrouve actuellement au fins fonds de la Chine.

Ici après une semaine de fructueuses échanges avec les paysans et les experts chinois jusque dans leurs champs, j’ai appris et je me suis mieux outillé et prêt à partager cette expérience avec les paysans maliens à travers cette aventure qui nous lient désormais afin d’augmenter le rendement pour avoisiner celui des chinois et améliorer leurs revenus tout en maintenant les mêmes dépenses pour les paysans. Tel est mon objectif.

Laissons de côté les équations à plusieurs inconnues et les théories compliquées, n’essayons pas de réinventer pas la roue, on aura ni l’énergie, ni le temps, encore moins les ressources nécessaires. Il nous faut juste aller copier fièrement chez les autres ce qui a marché positivement ni plus ni moins.

Je n’ai ni un gros diplôme, ni même un petit diplôme dans tels ou tels domaines, mais jai appris à l’école de la vie, le diplôme du pragmatisme et cela m’a donné la volonté et le cœur de me battre pour faire bouger les lignes.
Aujourd’hui, une augmentation substantielle des revenus de nos braves paysans pourra leur permettre de sortir de cette extrême pauvreté et gagner dignement leur vie et dans de meilleures conditions.

Je suis convaincu qu’un peuple qui ne peut se nourrir est condamné à la servitude et à la mendicité sans oublier que la précarité est gages de tous les maux : famine, banditismes, guerres, épidémies, conflits, etc …

Rendez-vous est donc pris, s’il plaît à Dieu le clément et le miséricordieux, pour la campagne agricole 2020- 2021 nous aurons l’insigne honneur de tester les résultats des nouvelles techniques conquises en chine par un pauvre chercheur amateur rires.

Ibrahima Diawara.

Auteur : ibigroup